Le Centre Dentaire Médident Fontenay-sous-Bois vous explique le concept de l'implant dentaire, véritable révolution technologique.
L'implant dentaire, une vis "ostéo intégrable"
Un implant dentaire est un dispositif destiné à remplacer la racine d'une dent. Réalisé en titane ou en zircone (matériaux biocompatibles), en forme de vis cylindro-conique et mesurant entre 6 et 15 mm, l'implant est inséré directement dans l'os de la mâchoire.
En quelques mois, il va se créer une liaison entre l'os et la surface de l'implant : on parle d'ostéointégration de l'implant. Cette liaison est très forte car la surface de l'implant présente des rugosités microscopiques dans lesquelles l'os va proliférer en se bloquant dans les creux.
Un implant, pour quoi faire ?
Les premiers implants ont été commercialisés dans les années 80 par le Dr Branemark. Ils étaient destinés à faire tenir les prothèses amovibles (dentiers) du patient totalement édenté. Fini l'inconfort, oubliée la "colle à dentier" (moyennement efficace !) : chaque prothèse pouvait désormais se clipper sur 4 ou 6 implants solidement fixés à l'os et ne bougeait plus de la journée !
Depuis, cette technologie a énormément évolué et les implants sont utilisés dans de nombreuses situations.
- Pour soutenir une prothèse totale amovible. Souvent, seuls 2 implants sont nécessaires.
- Pour servir de support à une couronne afin de remplacer une dent absente.
- Pour servir de pilier à un bridge, qu'il y ait une ou plusieurs dents à remplacer.
- Pour porter un bridge complet (et donc fixe) qui remplace toutes les dents de l'arcade.
Les implants, pour qui ?
Dans son étude pré implantaire, votre dentiste examine systématiquement si vous pouvez bénéficier d'un tel traitement.
En premier lieu, on ne pose pas d'implant chez un jeune patient chez qui la croissance n'est pas encore terminée.
Il existe des contre-indications concernant la santé générale, comme par exemple un diabète mal équilibré, des problèmes de coagulation, un terrain immunodéprimé.
Parfois, ce sont les conditions locales qui posent problème, mais la chirurgie préimplantaire résout une bonne partie d'entre elles (greffes osseuses par exemple).
Enfin, la capacité du patient à maintenir une bonne hygiène buccale est aussi prise en compte, afin que la réussite du traitement soit assurée sur le long terme.